Les écorces et les feuilles

Gers.

Quelle est cette étrange forme géante, située dans le bois de Larrouy à St Elix d’Astarac ?
Si vous cheminez dans le bois de Larrouy (Forêt de St Elix), situé dans le Sud-Est du département, à 30 minutes d’Auch, vous croiserez cette surprenante forme.

La commune de St Elix d’Astarac est située dans le Sud-Est du département du Gers. A 30 minutes d’Auch ou à 20 minutes de Samatan ou de Gimont. Sa particularité ?
On y trouve une belle forêt d’environ 50 hectares dans laquelle il est agréable de se promener. Mais le visiteur non prévenu sera très sûrement décontenancé par cette curiosité.
En l’apercevant au loin, on ne sait que penser… un arbre aux formes étranges ? Une anomalie de la nature ?
La forme est impressionnante. Elle fait tout de même approximativement 6 mètres de hauteur pour 9 mètres de largeur.
Une œuvre d’art du japonais Teruhisa Suzuki
C’est en réalité une œuvre d’art de l’artiste japonais Suzuki. L’œuvre a été érigée en 2013. L’artiste est né le 5 mars 1956.
Il est diplômé de l’école des beaux-arts de Tokyo. Il vit et travaille à Ermont, en France.
L’homme est connu dans le monde entier pour son art « éphémère » réalisé en pleine nature à l’aide de matériaux naturels trouvés sur place ou récupérés. Il les utilise afin de créer ses œuvres, faisant ressortir le caractère de celles-ci et de leur environnement. Ses œuvres ont notamment été réalisées au Japon, en France, aux Pays-Bas, et en Grèce.

"J'ai demandé à la feuille si elle avait peur parce que c'était l'automne et que les autres feuilles tombaient.

La feuille m'a répondu :
-Non. Pendant tout le printemps et l'été, j'étais très vivante. J'ai travaillé dur pour aider à nourrir l'arbre, et maintenant une grande partie de moi est dans l'arbre.  
Je ne suis pas limitée par cette forme. Je suis aussi l'arbre tout entier, et quand je retournerai au sol, je continuerai à nourrir l'arbre.
Je ne m'inquiète donc pas du tout. Lorsque je quitterai cette branche et que je retournerai à la terre, je ferai signe à l'arbre et lui dirai : "Je te reverrai très bientôt".
Ce jour-là, un vent soufflait et, au bout d'un moment, j'ai vu la feuille quitter la branche et flotter jusqu'au sol, en dansant joyeusement, car en flottant, elle se voyait déjà là dans l'arbre. C'était si joyeux. J'ai incliné la tête, sachant que j'avais beaucoup à apprendre de la feuille."

Un arbre magnifique, de plus de 450 ans qui a reçu le titre de plus bel arbre de France l’an dernier.
Ce mastodonte de plus de 6 mètres de circonférence tente sa chance pour être le plus bel arbre d’Europe.
Alors il y a toute une légende derrière cet arbre, on dit qu’autrefois, les couples qui n'arrivaient pas à avoir des enfants venaient au printemps et on dit qu'ils faisaient l'amour sous l'arbre.
Certains disent aussi que des femmes enceintes venaient se frotter le ventre sur l'écorce pour avoir un bel enfant.
Le hêtre du tarn a été retenu avec 15 autres arbres.
En face, il y a un ginkgo de Croatie, avec ses feuilles jaunes. Un peuplier russe ou encore un chêne espagnol. Les votes sont ouverts jusqu’à la fin du mois. Le gagnant sera annoncé le 17 mars, à Bruxelles.

Arbre de l’année 2023 : le Prix du jury
Le jury (constitué de Terre Sauvage, de l’ONF, de l’association A.R.B.R.E.S et de la LPO) s’est quant à lui épris du Tilleul de Lapeyrouse (Puy-de-Dôme), figure de proue de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Présenté par Sylvain Pouvaret, « l’arbre a l’allure d’une trogne parfaite, avec un tronc creux, court et massif, des charpentières imposantes et puissantes, surmontées d’une cinquantaine de branches dressées qui filent vers le ciel. » Originellement destiné à la tronçonneuse, le tilleul a été sauvé par un agriculteur tombé sous son charme et est aujourd’hui protégé par Sylvain.

Arbre de l’année 2023 : le Prix coup de cœur
Remis par l’Arbre Vert, partenaire du concours, le Prix coup de cœur a été décerné à l’olivier de Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes).
Résistant, cet arbre a poussé dans les fondations d’un ancien mur : il est composé de plusieurs rejets et non pas d’un tronc unique.
D’une époustouflante circonférence de 23,5 mètres et d’une hauteur de 15 mètres, l’olivier est également en lice pour un autre concours, celui du plus vieil arbre de France. En effet, cet arbre aurait été témoin du début de notre civilisation « moderne » : son âge a été estimé à pas moins de 2000 ans !

Le chêne d'Allouville est un chêne pédonculé situé au centre du village d'Allouville-Bellefosse, juste face au clocher-porche de l'église Saint-Quentin, dans le pays de Caux, en Seine-Maritime.
Son âge exact n'est pas connu : estimé au XIXe siècle âgé de 800 ans, une estimation ultérieure lui en attribue 1 200. Il est réputé comme étant le plus vieux chêne en France1.
Sa hauteur est de 18 m et sa circonférence atteint les 15 m à 1 m du sol2. Localisé à proximité immédiate du clocher de l'église du village, il abrite en son sein deux minuscules chapelles et draine chaque année quelque 30 0003[source insuffisante] à 60 000 visiteurs

Le Tetrameles nudiflora, ou le dévoreur de temples…!
Tetrameles nudiflora ou faux fromager, c’est un arbre de la famille des Tétramélacées.
C'est la seule espèce du genre Tetrameles.

Qui a visité les temples d’Angkor, notamment le temple du Ta Prohm, a certainement conservé le souvenir du spectacle peu commun de murailles ou de tours qui semblent ne tenir que grâce à un entrelacs de racines blanches, de diamètre respectable, le spectacle d’une lourde racine enserrant une portion du temple est si prisé des touristes que, l’organisme gouvernemental qui contrôle l’ensemble du parc archéologique d’Angkor, a fait installer devant une racine gigantesque une plate-forme proprette sur laquelle peuvent se jucher les touristes pour se faire photographier et immortaliser ainsi la scène …

C'est un arbre qui se trouve dans le Queensland (Australie), le Bangladesh, le Bhoutan, la Chine, l'Inde, l'Indonésie, le Laos, la Malaisie, la Birmanie, le Sri Lanka, le Cambodge, la Thaïlande et le Viêt Nam.

Au Maroc, les chèvres perchées dispersent les graines des arbres en les crachant
Les chèvres domestiques (Capra aegagrus hircus) jouent un rôle de première importance dans la dispersion des graines et donc dans la biodiversité.

Ces animaux sont connus pour grimper sur les talus, les arbustes et les troncs coupés et restent aussi bien souvent au sol dans les régions tempérées où les pâturages sont nombreux.
Mais le sud-ouest du Maroc est bien trop aride (seulement 300 mm de précipitations annuelles) pour trouver de quoi se nourrir à terre.
Alors les chèvres n'hésitent pas à escalader des Arganiers, des arbres endémiques du Maroc, afin de déguster leurs fruits : les affiaches.
Des scientifiques européens ont été surpris de découvrir régulièrement entre 10 à 20 chèvres à plus de 8 mètres de hauteur !

Quand les arbres s’amusent à nous ressembler...

Lorsqu’on a la curiosité de regarder autour de soi, et qu’on laisse notre imagination vagabonder… nous
pouvons voir beaucoup de choses tout autour de nous.
Souvent les arbres prennent des formes insolites et inattendues.
La nature fait parfois des caprices, mais elle ne manque pas d’humour.

Constamment à la recherche de la lumière solaire et de son énergie, la nature prend parfois des allures
bizarres.
Ce qui est certain, c’est que nous avons des liens très forts avec elle.
Pour tenter de vivre en harmonie avec elle… comprenons-la, écoutons-la, observons-la, et aimons-la.
Plus nous ferons cela… mieux nous nous porterons.

1. Rendez-vous dans les bois. Ramenez une pomme de pin à la maison.
2. Placez la pomme de pin dans un pot avec un peu de terre, de sorte que la majeure partie soit visible.
3. Arrosez-la tous les jours avec une petite quantité d'eau, car un excès d'eau fait pourrir les pommes de pin.
4. Après un certain temps, un petit arbre apparaîtra.
5. Félicitations - vous venez de commencer à produire de l'oxygène et vous avez un morceau de forêt chez vous.
Merci de faire quelque chose pour la nature !